Objectifs :
1. Analyser les sources de diffusion et les manifestations artistiques des œuvres musicales et plastiques qui s’inscrivent dans le courant de ce que l’on appelle au Venezuela art urbain [1] afin de déterminer certains éléments qui permettent une meilleure compréhension de la société vénézuélienne. L’art urbain est représentatif du brassage des différentes influences reçues dans le milieu artistique et exprimées à la vénézuélienne. En ce sens, « el Caso Venezuela »[2], rend possible l’identification du vrai sens du multiculturel.
2. Proposer trois concepts pour définir une identité vénézuélienne ; à savoir : improvisation, prospérité et contrastes. Nous cherchons à valoriser ces concepts puisque, loin d’être déconsidérés, ils sont souvent très appréciés par ceux qui découvrent la culture et la société vénézuéliennes[3].
3. Nous interroger sur le rôle du web comme outil de support et de diffusion des productions de l’art urbain vénézuélien.
Méthodologie : A partir d’une étude exploratoire des blogs et des sites internet consacrés à la diffusion des productions artistiques underground au Venezuela, nous avons pu déterminer que l’une des principales caractéristiques du Vénézuélien réside dans sa préoccupation pour le renouveau. Ceci entraîne une conséquence à double volet : d’une part, le refus du démodé et, d’autre part une quête perpétuelle de leur identité qui, la plupart du temps, résulte contradictoire et complexe.
2. Expression référée par Manuel Cabellero dans son ouvrage Ni Dios ni Federación, Caracas, Editorial Alfa, 2007, p. 59 et suivantes : « Un des forums organisés à Mérida par la Biennale de Littérature, en 1991, portait sur le thème „le cas du Venezuela‟. Il y a quelques années, la publication d‟un ouvrage collectif (Le cas du Venezuela : l’illusion d’une harmonie) a mis à la mode le fait d‟appeler ainsi notre circonstance. Lorsqu‟il nous a été proposé de participer à ce forum, nous avons commencé, logiquement, par nous demander que diables voulait dire ce titre. […] Nous avons préféré [de] suivre plutôt le fil conducteur proposé par ce livre, et dire que celui du Venezuela a été, systématiquement, le cas d‟une illusion ». Ibid.