jeudi 6 juin 2013

Hasta cuàndo Abigail ! - Note au pied du post en français - Détention du journaliste vénézuélien en grève de la faim Leocenis Garcia

En resumidas cuentas el problema no es que sean o no mayoria. Es necesario recordar la aberraciòn con la que saliò el CNE en las parlamentarias del 2010. Los resultados de esas elecciones también fueron acomodados al antojo del régimen : 

Asi fuesemos un 40% simplemente quedamos excluidos... como ciudadanos valemos menos de lo vale un rom en Rumania. Yo creo que no se le ha dado a ese hecho la importancia que amerita. Aqui no se està hablando de quién gana tal o cual gobernaciòn o la presidencia, sino de que al Venezolano comùn que votaba por la oposiciòn o q no se identificaba con el chavismo simplemente se le condenò a la exclusiòn. EXCLUIDO ! como si no tuviese los mismos derechos que los demàs. Eso me parece que fue lo màs catastròfico de todos estos 14 años y tenemos que asumirlo, denunciarlo, asimilarlo. Yo no se si me equivoco pero me da le impresiòn que aqui todos nos rasgamos las vestiduras por Capriles o por Maria Corina o por este o por el otro. Del mismo modo que los chavistas se las rasgan por el comandante supremo, por Maduro o por Wiston Vallenilla.... 

Con un àrbitro tan descaradamente parcializado còmo pretender convocar a los electores a un nuevo proceso electoral ?

Hasta cuàndo Venezuela ?! o deberìa decir... hasta cuàndo Abigail !!!
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Abigail était une série ou feuilleton télévisé qui passait sur RCTV dans les années 1980. La longue durée du feuilleton, qui a retracé l'histoire d'amour des personnages principaux depuis leur jeunesse, en passant par la grossesse et l'accouchement de leur enfant et de la naissance de celui-ci jusqu'à son adolescence et enfin la réunion de ses parents, ont fait de l'expression Hasta cuàndo Abigail !!! une expression populaire vénézuélienne. Elle est utilisée lorsqu'une situation se prolonge dans la longue durée et se stagne. 
Les preuves d'un CNE totalement soumis à la volonté du régime ont été maintes fois présentées. Cela ne date pas d'hier (du 14 avril 2013 pour être plus précis). Certains gardent toujours à l'esprit la magouille électorale qui a réussi à détourner les résultats électoraux des élections parlementaires de 2010. Dans la vidéo ci-dessus, Hugo Chavez se prenait la tête avec une journaliste vénézuélienne, Andreina Gomez, correspondante de Radio France Internationale et de RCN radio, l'insultant et se moquant d'elle et refusant de répondre à sa question. La journaliste demandait comment ayant annoncé un résultat de 5,4 % de voix pour les candidats du parti officialiste et un résultat de 5,3% de voix pour les candidats de la plateforme d'unité démocratique (MUD) - c'est-à-dire, une différence d'à peu près 100 mille voix -, il était possible que l'opposition obtienne 37 sièges de moins. En effet, une différence énorme empêchant toute possibilité d'une action réelle de représentation et de poids à l'AN pour ces 5,3% d'électeurs mécontents à l'égard de la révolution.

Ce que j'essaie de souligner dans ce petit post est la question de savoir pourquoi les Vénézuéliens qui ne s'identifient pas au chavisme et qui votent pour les candidats d'opposition pour manifester leur mécontentement à l'égard de ces 14 années catastrophiques, demeurent tout simplement exclus. On se permet, au nom d'une question idéologique, de leur enlever les droits qui leur reviennent comme citoyens du Venezuela. Même si le gouvernement vénézuélien n'arrive pas à prouver clairement qu'il n'y a pas eu fraude électoral - car les cahiers de votation n'ont jamais été examinés - et si la légitimité de Maduro est contestée, l'attention de l'opinion publique est tiraillée entre la dure réalité du quotidien : crise des universités, pénurie au quotidien, carte de ravitaillement, salaires insuffisants pour assumer les dépenses mensuels de n'importe quel foyer, scandales politiques suite à la diffusion d'enregistrement audio qui incriminent les principaux acteurs politiques du régime de corruption, diffusion de vidéos pour incriminer aussi un acteur de l'opposition, militarisation des villes, 724 cas du virus HN1 reportés... la liste de problèmes est longue ! ...Le gouvernement se contente, confortablement, de continuer à se débattre en disqualifiant les arguments d'une opposition "de droite" que Maduro considère en plus comme "stupide"... d'après ses dernières déclarations.

Voici quelques photos de la grève déclenchée au sein des Universités - une situation dramatique qui a conduit les professeurs, les chercheurs et les étudiants dans la rue :

Université des Andes de Mérida

Aujourd'hui, marche des professeurs de l'Université de Carabobo

Cours magistral de l'Ecole de Médecine sur le virus AH1N1. Av. Tulio Febres Cordero de Mérida. Au premier plan, un microscope des années 1990 avec lequel les étudiants doivent réaliser leurs TD
Vendredi 7 juin 2013 - Grève de la Faim au Rectorat de l'Université des Andes

Hier en fin d'après-midi, un journaliste, Leocenis Garcia, a été arrêté et embarqué par les militaires. Le matin il avait annoncé qu'il entamerait une grève de la faim à l'entrée de CONATEL - Conseil National de Télécommunications -. Suite à des intimidations et au refus du journaliste de quitter les lieux, ayant été accusé d'être l'autre d'écrits sensationnalistes, on lui a mis les menottes aux poignées et on l'entendit chanter l'hymne du Venezuela : Gloire au brave peuple ! jusqu'à ce que les militaires fermèrent la porte arrière de leur jeep et s'éloigneraient. 
On observe avec détail les mots doux que le Garde National emploi lors de la détention. De même que tout Vénézuélien qui appelle très facilement mon amour à n'importe quelle personne, il est facile pour le Garde National d'employer un ton paternel - "mon fils, mon enfant" -. Mais on remarque bien qu'il a seulement l'air hésitant et recule dans l'emploi de la force comme moyen pour faire partir Leocenis de l'entrée de CONATEL que parce que la caméra enregistre :

Par ailleurs le blog d'information indépendant La Patilla informe dans les titulaires d'aujourd'hui que les supermarchés de l'Etat de Zulia ont inauguré aujourd'hui la vente contrôlée des produits. Les consommateurs vénézuéliens reportent qu'ils sont obligés d'indiquer leur numéro d'identité nationale. Ils n'avaient pas à faire la queue mais ont été autorisés à acheter uniquement deux paquets de farine de maïs précuite. Avec l'enregistrement de leur numéro d'identité nationale, le supermarché contrôlera leurs nouveaux achats afin d'éviter des dépenses compulsives et l’accaparement des produits :http://www.lapatilla.com/site/2013/06/07/supermercados-de-zulia-arrancaron-con-ventas-controladas/


Triste situation celle du Venezuela !

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