mercredi 5 juin 2013

Un trabajo de largo aliento - Un travail de longue haleine

Ayer me topé con dos jòvenes que estan de paso por Lyon (un muchacho y una muchacha)... él hablaba por telf con su papà. Cuando mi compañero les preguntò con voz tajante y determinada : - "entonces? Con Chàvez o con Capriles?!?", la muchacha agachò la cabeza y dijo entre dientes : caprilistas. Eso es un indicador de còmo estamos. Yo creo que para quitarnos esta bota de encima nos va a tocar rogarle a dios y a su santa ayuda. Esos dos muchachos seguro crecieron cuando Chavez ya habia sacado el programa de alò presidente. El proceso robolucionario del s. XXI fue bien premeditado, para nada improvisado y realizò un trabajo de fondo, incisivo y subliminal. Las siguientes fotos corresponden a unos archivos del año 1964 del ministerio des Affaires étrangères. Dichos documentos nos ilustran sobre el lazo innegable que existe entre la amenaza de invasiòn cubana de los años sesenta y la actualidad venezolana. Es hora de que abramos los ojos, y dejemos de seguir poniendole pañitos de agua tibia a la herida y hablemos claro. O se hacen los locos o definitivamente, la memoria de los pueblos es bien corta... Como lo predecia Truman en 1949, la miseria de los pueblos es la puerta abierta al comunismo. Y quien dice comunismo, dice burocracia, corruptela y ruina de un paìs. Las pruebas ya nos las diò la historia. En el caso de Venezuela, la miseria de los barrios fue la puerta que le dejamos abierta al Castro-comunismo. A llorar al Valle señores !

Je suis tombée hier par hasard sur deux jeunes gens qui étaient de passage sur Lyon (un garçon et une fille)... Lui, il parlait au téléphone avec son père. Lorsque mon compagnon leur a demandé de manière ferme et déterminée : "- alors, vous ?, avec Chavez ou avec Capriles ?", la fille a baissé les yeux et a dit entre les dents : avec Capriles". Ceci est un indicateur qui nous aide à savoir où nous en sommes. Je suis convaincue que pour nous libérer du poids de la botte avec laquelle on nous marche dessus il ne nous reste plus que prier le bon dieu pour lui demander de nous venir en aide. Ces deux jeunes gens ont grandi à une époque où Chavez avait déjà son émission "Allô Président". Le processus robolutionnaire  du XXIème siècle n'est pas quelque chose d'improvisé mais, tout le contraire, c'est une affaire étudiée et préméditée, soutenue par un travail de fond incisif et subliminal. Les documents ci-joints nous éclairent en quelque sorte sur le lien inébranlable qui existe entre la menace de l'invasion cubaine au Venezuela dans les années 1960 et notre actualité. Il est temps d'ouvrir les yeux et d'arrêter de prétendre que nous soignerons la plaie avec des torchons trempés dans l'eau tiède. Il faut parler clairement et appeler un chat un chat. Or, on dirait que les Vénézuéliens préfèrent faire semblant de ne rien comprendre, tant il est bel et bien vrai que la mémoire des peuples est courte. Comme Truman le pronostiquait déjà, pour l'année 1949, la misère des peuples est la porte ouverte au communisme. Et qui dit communisme, dit bureaucratie, corruption et ruine... l'histoire nous a fourni les preuves. Dans le cas du Venezuela, la misère des barrios a été la porte que nous avons laissée ouverte au castro-communisme... (et peut-être ces mots risquent de faire frémir les esprits de ceux qui croient encore à l'utopie socialiste... il est temps qu'eux aussi se réveillent : de même qu'à l'ex-URSS, Cuba et le Venezuela ne ressemblent en rien au paradis qu'on leur fait miroiter. Deux systèmes parallèles existent et la propagande politique est toujours assez forte pour cacher le côté obscur de ces régimes. Le soleil certes cache en quelque sorte la souffrance mais les conditions de vie auxquelles sont soumis cubains et vénézuéliens sont inacceptables : rationnement alimentaire, soumission à l'Etat, anéantissement des initiatives individuelles... bref ! je ne fais que me répéter sans cesse).





2 commentaires:

  1. Le propre des dictatures, c'est aussi de casser la volonté de ses opposants, ça à été un moment horrible pour moi de voir que mes amis maracuchos, que j'ai connu si motivé, si courageux! sont aujourd'hui complétement résignés...
    Il serait par ailleurs intéressant de faire un article sur le détournement des mots par le pouvoir en place (depuis 15 et qui se fait appeler révolution, 1er contre sens).

    Enfin juste pour vous dire que je suis votre blog avec beaucoup d'attention, et peut être aussi un peu de soulagement de voir que je ne suis pas le seul à me préoccuper en France de ce qu'il se passe là bas. Continuer comme ça!

    Chao pues!

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    1. Merci encore pour ces lignes encourageantes ! Tout à fait, cela ferait l'objet d'une belle étude. On a définitivement peu analysé les discours politiques au Venezuela... Il serait temps que politistes, sociologues, historiens et philologues fassent un travail commun. Mais encore, faudrait-il un financement. Par ailleurs, j'avoue que dans les conditions de politisation et de censure actuelles, il n'y a de mission plus difficile que celle de faire une recherche en sciences humaines et sociales :(

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