Le gouvernement a exercé des actions pour empêcher la réunion prévue pour aujourd'hui et convoquée par le leader de l'opposition, Leopoldo López. Les forces policiales et militaires ont reçu l'ordre d'encercler la zone où était prévue la manifestation. Malgré ces mesures, l'assistance a été massive. Ci-dessous une photo qui n'a pas été l'objet de trucage (à la différence de celles qui circulaient ce week-end dans les réseaux sociaux européens montrant une manifestation chaviste et révolutionnaire sur une avenue de Caracas où une publicité géante de la Pepsi-cola couronnait un immeuble alors que Chávez avait ordonné de l'enlever en 2007 !)
Des sources via les réseaux sociaux dénoncent la venue forcée à la capitale des fonctionnaires publics afin d'assister au point de RDV convoqué par Maduro pour la manifestation officielle. Même chose pour la manifestation des travailleurs de l'industrie vénézuélienne (PDVSA et Sidor). Les travailleurs se plaignent et dénoncent des pressions de la part de l'Etat pour les obliger à assister à ces réunions.
On dénonce également l'exécution d'un officier des fortes armées et la détention de 60 insubordonnés qui ont refusé de se soumettre aux ordres de la hiérarchie. Des preuves (photos et vidéos) circulent dans les réseaux sociaux pour dénoncer l'arrivée de soldats cubains à Caracas.
Aux dernières nouvelles, le leader Leopoldo López qui avait annoncé sa présence dans les manifestations d'aujourd'hui, vient d'être arrêté.
D'autres leaders communautaires subissent des persécutions et sont dans la clandestinité dont le leader communautaire Julio Jiménez (https://www.youtube.com/watch?v=GT0FvhjU0dY&feature=youtube_gdata_player). Par ailleurs, on continue à menacer la députée Maria Corina Machado de lui enlever son immunité parlementaire. Elle est la seule à avoir dénoncée à l'assemblée nationale les faits de corruption perpétrés à travers la création de sociétés commerciales fictives, les irrégularités dans la concession des terres du territoire de l'Essequibe et celles dans la raffineries de Cardon et d'Amuay.
Solidaires des souffrances infligés à nos compatriotes, la communauté Vénézuélienne en Europe prévoit de se réunir le samedi 22 février 2008. À Paris, les Vénézuéliens ont manifesté le dimanche 16 février 2014, dans l'après-midi au Champ de Mars et devant la statue de Francisco de Miranda (1750-1816), précurseur des Indépendances en Amérique hispanique et soldat durant la Révolution française. Ils ont voulu exprimé leur préoccupation à l'égard des multiples violations des droits fondamentaux des citoyens et des mort produites par l'intervention dans ces manifestations des milices urbaines, à la suite du mouvement de rue qui s'est déclenché au Venezuela depuis maintenant plus de deux semaines et qui ont dégénéré le soir du 12 février provocant la mort de trois personnes à la capitale vénézuélienne. Néanmoins, des détentions, des disparitions et des tortures avaient déjà été dénoncées en province.
> > > > Pour rappel :
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> > > > Depuis ce mercredi 12 février, des étudiants et des civils ont été la cible de répressions
> > > > violentes de la police d'Etat et des Tupamaros, un groupe armé qui défend la révolution du défunt Hugo Chávez. Des actes de vandalisme (destructions de voitures, incendies, effractions dans des immeubles privés…) ont été constatés dans tout le pays sans que la police ni les militaires n’interviennent.
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> > > > Au bilan 4 morts, dont 3 étudiants et un leader des tupamaros (infiltré dans la concentration des étudiants); plus de 126 étudiants ont disparus, d’autres emprisonnés par les forces de l'ordre. De nombreux ordres de mise en détention ont été lancés contre des leaders du mouvement, des leaders de l’opposition. Des actes de torture sur des étudiants ont été dénoncés.
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> > > > Ces informations sont diffusées via les réseaux sociaux et des vidéos d’amateurs suite au blackout médiatique ordonné par Nicolas Maduro. La chaîne colombienne NTN 24 qui avait transmis les informations en direct et en continu le 12 février, a été supprimée de la liste des chaînes câblées pouvant être diffusées au Venezuela. La chaine câblée AhoraVision.com, qui avait ouvert une fenêtre de diffusion a NTN24, a eu le même sort.
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> > > > L’information ne circulant plus, nous vous invitons à cette manifestation pacifique afin de relayer l’information et de faire connaître, à la France et au reste du monde, une tragédie que le Venezuela subit.
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> > > La situation est assez complexe, mais je suis à votre disposition pour toute question relative au sujet.
>
Il convient également de signaler que plusieurs organismes internationaux dont Amnistie internationale ont lacé un signal d'alarme à la communauté internationale :
http://m.eluniversal.com//nacional-y-politica/140214/amnistia-internacional-lanzo-accion-urgente-mundial-por-hechos-en-vene
Plusieurs pétitions ont été lancées afin d'inciter les gouvernements démocratiques du monde à prendre position; par exemple :
http://secure.campaigner.com/Campaigner/Public/t.show?6ccq5--3f9nu-of0k4r5&_v=2
http://www.change.org/es/peticiones/secretario-general-de-la-oea-activen-la-carta-democr%C3%A1tica-inter-americana-de-la-oea
Des sources non officielles parlent de plus de 90 disparus et de torture infligés sur les détenus (plus de 100 d'après les sources officielles). Il y a un blocage médiatique. Les gens utilisaient les réseaux sociaux, notamment Tweeter mais hier bon nombre de gens qui sont sur place ont dénoncé qu'ils n'y avaient plus accès. Je me permets de vous envoyer ce lien d'une vidéo en anglais réalisé par une Vénézuélienne qui résidant aux États-Unis : https://www.youtube.com/watch?v=EFS6cP9auDc&feature=youtube_gdata_player. Et une info parue dans 20 minutes : http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/11187227?redirect=mobi.
L'ordre d'arrestation contre Leopoldo López a été lancé à travers les médias, sans aucune preuve avérée et en violation flagrante de l'article 350 de la Constitution nationale vénézuélienne et des garanties essentielles de toute procédure judiciaire. On parle également d'enlever l'immunité parlementaire à Mme la députée, Maria Corina Machado, comme on l'a indiqué plus haut. En effet, ces deux acteurs se trouvent au premier plan des diverses manifestations pacifiques de rue, convoquées, en toute légalité car ce droit de proteste est assuré par la même Constitution proposée dans le cadre du projet révolutionnaire bolivarien, discutée, sanctionnée et approuvée par une Assemblée constituante convoquées après la première élection d'Hugo Chávez en 1998.
Les différents témoignages coïncident pour signaler comme auteurs de ces crimes les Tupamaros, sorte de milices urbaines armées créés en 1998 comme soutien de la révolution bolivarienne d'Hugo Chávez. D'ailleurs plusieurs vidéos amateurs de sources fiables en provenance de ma ville d'origine, Mérida, me sont parvenus via les réseaux sociaux dès le 11 février au soir pour dénoncer la présence de ces groupes que le gouvernement de Nicolas Maduro appelle "collectifs" dans les rues. L'objectif : effrayer la population afin d'éviter toute manifestation de rue le lendemain matin. Je me permets de vous envoyer les liens de ces vidéos :
https://www.youtube.com/watch?v=-OQEKtcTTNo&feature=youtube_gdata_player
https://www.youtube.com/watch?v=WNULcdQ6a0I&feature=youtube_gdata_player
https://www.youtube.com/watch?v=AF1-wdMfKQk&feature=youtube_gdata_player
https://www.youtube.com/watch?v=luZfS7y7J8o&feature=youtube_gdata_player
Le 15 février, à Caracas, les mères de famille se sont réunies à un endroit appelé Chacao, le même lieu où a été tué par balle un jeune étudiant au cours de la soirée du mercredi 12 février.
Découvrez le Tweet de @alcaldeledezma : https://twitter.com/alcaldeledezma/status/434781487993716736
Et cela malgré l'ordre donnée par Maduro au service des transports en commun de desservir la zone :
Découvrez le Tweet de @ElNacionalWeb : https://twitter.com/ElNacionalWeb/status/434781354970976257
Toutefois, à d'autres endroits comme à San Cristóbal ou à Merida, les manifestations de rue dégénèrent en barricades ou en incendies, étant donné l'état général de paroxysme provoqué par les actions du gouvernement, incapable d'assurer la sécurité des personnes, mais incapable notammen de contrôler et ordonner le désarmement des milices urbaines (Tupamaros).
Ces débordements sont détournés par le gouvernement de Nicolas Maduro et utilisés comme instrument pour faire circuler la thèse du coup d'état préparé à la suite d'un complot des leaders de l’opposition vénézuélienne avec les agents de la CIA. Or, il n'y a pas de coup d'état sans la participation des Forces armées et il se trouve que ce sont elles justement qui ont réprimé violemment les manifestations qui ont eu lieu au départ dans ces deux villes universitaires, situées dans les Andes vénézuéliens.
> > > En résumé, les citoyens ont subi des fortes repressions de la part des forces de l'ordre ( garde nationale et police ) outre les violences infligées par des groupes armés ( tupamaros ). Cette situation est aggravée par la forte pénurie des produits alimentaires de base (farine, lait, huile, oeufs), des médicaments et des produits d'hygiène (savon de bain, papier toilette, servillettes hygiéniques pour les femmes, dentifrice..) qui dure déjà depuis plus d'un an ; et par le nombre alarmant des victimes issues de la criminalité ( on parle de 25 mille morts rien que pour l'année dernière et de 600 morts comptabilisées depuis le 1er janvier 2014 et jusqu'à cette date, parmi lesquelles celle de l'ex Miss Venezuela et actrice de "telenovela", Mónica Spear, qui a réussi à émouvoir l'opinion latino - américainne et la communauté hispanique résidant aux États-Unis. Ci-dessous copie scannée d'un article publié dans le journal La Croix, le 7 janvier 2014.
De même, on dénonce un bon nombre de décès provoqués par la pénurie et le manque de moyens dont fait l'objet le système de santé assuré au Venezuela par l'Etat.
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