mercredi 19 mars 2014

A un mes del Génesis


Y quedaste allí tendida, en un mar de sangre.
Tus cabellos enrededados con el polvo del pavimento. 
Belleza, exuberancia y feminidad...
De una bala en la cabeza nos quitaron todo aquello que nos diera a conocer en el mundo antes de que la ignominia de un hombre cambiara nuestro anonimato por guerra. 

Génesis: desterrados de ese paraíso nuestro que un día bautizaron Tierra de Gracia.
Caines celosos y cargados de odio empuñan ahora sus armas contra Abeles cargados de vida y de sueños. 

Qué sigue si no un deuteronomio en el desierto y un éxodo masivo de tus hijos buscando libertad, con el corazón desgarrado, con el nudo en la garganta y la angustia de no poder volver a escuchar las dulces melodías de la infancia, los alegres parrandones de la adolescencia sin romper en un llanto desconsolado que evoca los días en los que la bendición no se pedía por teléfono o por Skype y en el que un abrazo de hermano no era expresado a través de un emoticon virtual.

Los cómplices indolentes del tirano en el mundo critican que usemos las redes para pedir nuestra liberación cuando es éste el único medio a través del cual nos comunicamos. 

Nadie nos escucha. 

Nadie atiende esta queja que desde hace tiempo quiere expresarse y que hoy trasciende sobre los cuerpos caídos, sobre un valle de lágrimas y de ruinas... un valle que en otro tiempo fue bello.

La estupidez y el interés se siguen perdiendo en controversias superadas de ideologías de derecha y de izquierda sobre tu hambre y tus muertos. Mientras tanto Abeles siguen cayendo en medio de gritos sordos que atormentan a tus hijos en noches de largos rosarios. Bienaventurados los desterrados!

 Esos gritos que en los mass media se han hecho silencio, mientras el público que asiste a tan morboso espectáculo continúa fantaseando con mitos: el tío Sam, la espada de Bolívar, el águila Blanca, el falso legado de dos o tres caudillos enfermos de egolatría que entendieron por independencia servir a los rusos, a los chinos; y  usar nuestras tierras para cubrir las operaciones de narcotraficantes y del Hezbolla latino.  


dimanche 16 mars 2014

Rapprochements dangereux. Spéciale dédicace à Mme. H.







SERÁ QUE MME. H. OBSERVARIA ESTOS VIDEOS ANTES DE PEDIR PRUEBAS A PVL SOBRE LAS REPRESIONES EJERCIDAS EN VENEZUELA CONTRA LA POBLACIÓN CIVIL Y LAS AMENAZAS DE LOS COLECTIVOS QUE PESAN SOBRE LAS CLASES POPULARES, AL MOMENTO FINAL DE SU PARTICIPACION EN EL JOURNAL 28 MINUTES, TRANSMITIDO POR EL CANAL FRANCO-ALEMAN ARTE? NO LO CREO... Y SI ACASO LO HACE, SERÁ CAPAZ DE TOMARLO EN CUENTA PARA QUE, A FUTURO, EVITE INFLUENCIAR LA OPINIÓN A TRAVÉS DE TAN ODIOSA MANIPULACION INTELECTUAL CUAL FUE LA DE PRETENDER IDENTIFICAR AL CHAVISMO CON LA PROPUESTA POLÍTICA DE ALLENDE, APROVECHANDO AL MISMO TIEMPO PARA DESVINCULARLO DE CUALQUIER TIPO DE COMPARACION INDIRECTA CON LA DICTADURA DE PINOCHET???



IL FAUT VRAIMENT QUE CERTAINS "SPÉCIALISTES" DE L'AMÉRIQUE LATINE, QUI SE VENTENT PAR AILLEURS DE LEUR STATUT UNIVERSITAIRE DANS LES GRANDES ÉCOLES FRANÇAISES, COMMENCENT À S'INTÉRESSER SERIEUSEMENT À L'HISTOIRE POLITIQUE VÉNÉZUÉLIENNE. UNE PRISE DE PAROLE AVEC UNE ANALYSE AUSSI REDUCTRICE, DÉTOURNÉE ET BIAISÉE NE PEUT QUE PORTER PREJUDICE AUX ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE RECHERCHE AU TITRE DESQUELS ILS INTERVIENNENT LORS DES DEBATS SUR LE VENEZUELA D'HUGO CHÁVEZ.

vendredi 14 mars 2014

Le Venezuela, du modèle au cauchemar: contraste entre le discours apparemment "scientifique" et les manières bourgeoises d'une intellectuelle de gauche, et la cruauté du quotidien vénézuélien


Encore une regrettable participation de Jeannette Habel à un plateaux de télévision sous couvert de sa casquette "scientifique". Elle utilise un argumentaire biaisé comme celui obtenu de l'Unesco, dont les preuves de partialité sont d'autant plus évidentes que le délégué du Venezuela est nommé directement par le gouvernement. Il a été largement démontré que la lecture des statistiques avancées durant le chavisme obéissait à une propagande politique comme l'on n'en avait pas revu depuis les années dorées du régime communiste chinois, stalinien ou même le castrista. D'ailleurs, Mme. Habel doit s'y connaître puisque d'après mes propres recherches elle aurait publié un ouvrage avec Fidel Castro,  en 1965, intitulé Proceso al sectarismo. Étrange pratique pour un chercheur dont la mission est celle d'apporter des connaissances objectives et détachées de toute sorte de vision partisane que de publier un ouvrage avec un homme politique.  
Aucune étude longitudinale pour appuyer ses affirmations sur l'amélioration du niveau de vie des Vénézuéliens avec le "socialisme" du XXIe siècle, permettant de comparer les avancées sociales des gouvernements précédents avec les "bienfaits" du chavisme. Je me permets de citer ici l'article d'Alfredo Cilento Sarli qui apporte des chiffres précis en matière de politique de logement (cf. http://www2.scielo.org.ve/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0798-96012008000200004&lng=es&nrm=i#.UyW9mzOAKWo.facebook). Il compare justement les défaillances et les raisons des échecs répétés dans ce domaine durant tout le long de l'histoire politique vénézuélienne. Il démontre comment est-ce que les pratiques hérités se sont vues aggravées pendant le gouvernement d'Hugo Chávez. Est-ce qu'elle s'intéresse au moins au travail de ses pairs ou bien il n'y a que le sien qui vaut?
Nulle mention aux armes achetées par H. Chávez (grand humaniste, d'après ses dires) qui circulent aujourd'hui dans le pays, et sont utilisées aussi bien par des groupes paramilitaires que par le crime organisé contre la population civile. Comment ne s'étonne-t-elle pas de l'absence de véritables enquêtes médicales qui puissent rendre compte sérieusement de l'état de santé de la population ( taux d'alcoolisme, de toxicomanie chez les jeunes, de malnutrition, de maternité chez les jeunes filles) ? 
C'est évidemment bien plus simple de s'attaquer au capitalisme et aux américains qu'aux causes réelles des problèmes sociaux. Pourquoi n'a-t-elle rien dit à propos de l'absence d'un comité scientifique et pédagogique dans les missions éducatives bolivariennes chargé d'établir objective et efficacement les programmes, le rendement et les évolutions des différents candidats? Nulle mention des cours d'idéologie que l'on dispense à chaque formation? 
Quant au manque de traitements pour les maladies chroniques dans les hôpitaux, elle passe outre le fait que si mécontentement il y a chez les plus démunis, c'est précisément à cause du retard qu'a pris la médecine vénézuélienne en matière des soins. Certes, les Cubains ont fait des progrès en matière de médecine préventive mais ils n'ont pas, jusqu'à présent, avancé aucun traitement efficace pour les maladies chroniques.  De plus, les médecins vénézuéliens se plaignent depuis longtemps de ne pas avoir ne serait-ce que l'élément de base des interventions chirurgicales: l'anesthésie. Mais là encore, Mme. Habel préfère la version officielle. J'invite tous les militants français de gauche et du front de gauche à entendre le témoignage du dirigeant politique vénézuélien Julio Jiménez el Coco, sur sa chaîne youtube. Il dément le mythe de l'attachement des classes populaires au chavisme de ces 6 dernières années - ce qui veut dire, avec ou sans Chávez -; car comme l'a pertinemment souligné le journaliste François-Xavier Freland, les mouvements contestataires ne sont pas apparus du jour au lendemain.
Voir enfin l'article du journaliste Moisés Naim http://www.eltiempo.com/opinion/columnistas/moisesnaim/la-gran-conspiracin-moiss-nam-columnista-el-tiempo_13662741-4 qui met au clair les propos tenus par Mme Habel à propos du financement de la NED. 
En résumé, à nouveau elle nous apporte une vision surréaliste des extrêmes gauches latino-américaines apportée par l'une de ses nombreuses disciples. D'autant plus révoltant que le Venezuela n'a jamais cessé les affaires commerciales avec "l'Empire américain".




Voici une vidéo de ce que les Vénézuéliens subissent au quotidien pour trouver des produits alimentaires de base. Il n'y a pas besoin de sous-titres puisque les images parlent d'elles mêmes. Il n'y a pas non plus besoin de longues explications scientifiques en sciences économiques puisque ce que les défenseurs du régime appellent "blocus économique" n'est autre chose que le résultat de l’anéantissement des industries alimentaires expropriées par Chavez à partir de 2006. Ces expropriations étaient censées contribuer à ce qu'il a baptisé développement endogène. Il aimait les noms compliqués pour des opérations simples introduites dans le but de construire un capitalisme d'Etat. Aujourd'hui, en dehors du blanchiment d'argent et du narco-trafique (dont les dénonciations ont été présentées auprès du Ministère public, dûment documentées par les député Ismael Garcia et d'autres députés de l'opposition vénézuélienne sans en obtenir la suite), plus aucune industrie n'a prospéré au Venezuela.

Ataques a la UCV y otras denuncias

No puedo más que hacer públicas una serie de fotos que me llegan de la UCV.









Esta última foto tiene una imágen que compara la entrada de la universidad hoy día y para una fecha estimada entre finales de los 50 - principios de los 60 vistos los uniformes y el clima convulsivo que se vivía para la época con los grupos de extrema izquierda; los cuales utilizaban la Universidad Central como base para sus operaciones. Al lado podemos observar una imágen actual que muestra cómo es atacada la Universidad, aun cuando las personas que se hicieron del poder hoy por hoy son aquellos que antes integraban y defendían los ideales de esos mismos grupos de extrema izquierda.


Las evidencias de maltrato físico y de torturas por parte de los efectivos de cuerpos de seguridad y orden público, cuya misión debería consistir en proteger a los ciudadanos de un Estado y, en el caso venezolano, de atender las peticiones colectivas y concentrar fuerzas en el desarme de los grupos paramilitares equipados de armamentos sofisticados; prefieren arremeter contra jóvenes que protestan en las calles, de conformidad con el derecho que el artículo 350 de la Constitución de 1999, de la República bolivariana de Venezuela consagra. Es de hacer notar que la GNB està fuertemente dividida. Hasta la fecha hay màs de 127 detenidos entre oficiales y suboficiales que se niegan a seguir òrdenes criminales.
Por otra parte, he sabido por fuentes extraoficiales que el gobierno continúa amenazando a los venezolanos de suspender el servicio de Internet a fin de evitar que las denuncias salgan a la luz pública (cf. http://www.venezuelaaldia.com/2014/03/extraoficial-conatel-buscar-forma-de-automatizar-bloqueo-de-internet/ ). No se qué tan cierta resulte esta aseveración dado que una de las estrategias utilizadas para mantener al régimen en el poder consiste en generar un caos (des-) informativo; tal y como sucedió con las últimas declaraciones públicas de la defensora del pueblo, quien parece haber consultado la definición de tortura en el diccionario de la Real Academia Española y no en el estatuto de Roma.
Imagino que han de ser numerosos las denuncias que organizaciones internacionales y ONG de defensa de derechos humanos han recibido por parte de aquellos que ya no saben a quienes más acudir, dada la flagrante parcialidad de la fiscal general y de la defensora del pueblo. Los abogados del foro penal venezolano han remitido más de 40 casos de tortura documentados. Se habrán enterado también de las condiciones vergonzosas en que fue asesinado un estudiante de Tachira (Manuel Tinoco) a manos de dos criminales disfrazados de paramédicos que iban a bordo de una ambulancia. Si bien es cierto que la convención de Ginebra de 1949 no tiene aplicación al caso venezolano dado que no se ha declarado formalmente un estado de guerra civil, cabría preguntarse si la situación general no se asemeja bastante a un conflicto armado y violento.
Las conversaciones sostenidas ayer en Ginebra con estas dos funcionarias que poco honor hacen a su obligación de atender a las necesidades públicas, parecen no haber servido para subsanar la situación lamentable de los venezolanos, pues hasta ahora ninguna de las acciones presentadas por ante  la Corte Penal de la Haya o las denuncias por ante otros organismos internacionales expuestas, parecieran haber tenido el eco suficiente para parar los atropellos de este régimen y de sus tarifados incluidos, lo cual resulta aún más lamentable, investigadores e intelectuales cuya objetividad brilla por su ausencia y sólo sirven para legitimar odas ideológicas surrealistas. Còmo se explica que después de un comunicado como el emitido el 28 de febrero de 2014 por la OHCRH (cf. http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=47246&Cr=protest&Cr1#.UyM9kz9dWSr) la defensora del pueblo haya recibido ayer la mayor acreditaciòn de la ONU ? (cf. http://www.noticias24.com/venezuela/noticia/228062/defensoria-del-pueblo-recibio-maxima-acreditacion-de-la-onu/) ? Lo cual avalarìa de forma indirecta las declaraciones pùblicas que esta mediocre funcionaria emitiera el 8 de marzo del presente mes refiriéndose a la tortura tal y como la define el diccionario de la Real Academia Española y no el Art. 7 del Estatuto de Roma.

lundi 10 mars 2014

Torturas no es igual que maltrato y no es el único derecho que en Venezuela es violentado

http://prodavinci.com/blogs/a-proposito-de-las-declaraciones-de-la-defensora-del-pueblo-que-es-la-tortura-por-jose-ignacio-hernandez/

Nuevamente se pone en marcha la manipulación intectual a la cual dan pie publicaciones amarillistas y pobres en argumentos.

Estudiantes denuncian a través del twitter no sólo maltratos físicos sino también presiones psicológicas fuertes, violaciones sexuales, irrespeto a la integridad y al pudor. Por ahora sólo se nos ofrece una única vía para emitir denuncias enviar un correo electrónico a la siguiente dirección : urgent-action@ohchr.org. Mayor peso estas tendrán si son enviadas por la parte agraviada.  La OEA se hace la sorda ante lo que está ocurriendo pero no podrán callar nuestras voces si somos millones los que exigimos nuestros derechos.

Desde la semana pasada, luego del incidente en la UNESCO (cf. http://rockdio.org/parcialidad/), los venezolanos activos por la democracia en Francia lanzamos la siguiente petición en tres idiomas distintos con la finalidad de defender nuestro derecho a la identidad cultural. Tal derecho pareciera irrelevante en comparación a las vejaciones de las cuales son hoy víctimas los venezolanos, sin embargo es nuestra humilde manera de contribuir a la pacificación nacional :

> POR FAVOR APOYANOS FIRMANDO LA SIGUIENTE PETICION http://www.change.org/petitions/a-la-oficina-del-alto-comisionado-para-los-derechos-humanos-proteger-el-derecho-a-la-identidad-cultural-de-todos-los-venezolanos?recruiter=84722023&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=petition_invitation PARA PROTEGER EL DCHO A LA ID CULTURAL DE TODOS LOS VENEZOLANOS #SOSVenezuela

> En français
SOUTENEZ LES VÉNÉZUÉLIENS A DEMANDER LA PROTECTION DE LEUR DROIT A L’IDENTITÉ CULTURELLE http://www.avaaz.org/fr/petition/Au_bureau_du_Hautcommissariat_aux_droits_de_lhomme_La_protection_du_droit_a_lidentite_culturelle_de_tous_les_Venezuelien//?launch

> English version
Please support Venezelan with this Petition to the High Commissioner for Human Rights to protect their cultural identity !!!
https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/office-of-the-high-commissioner-for-human-rights-support-the-venezuelan-right-to-their-cultural-identity

Guerra anunciada y aún estamos dando batalla para evitar morir por descuidados

¿Te acuerdas de este Sr.?
¿Sabías que para el año 1956 Venezuela acaso alcanzaba los seis millones de habitantes? (cf. http://venciclopedia.com/?title=Lista_de_censos_realizados_en_Venezuela). ¿Que para lograr que la gente saliese de los cerros,  y evitar que regresase, este Sr. ordenó a sus militares sobrevolar esos cerros en helicópteros y disparar de ser necesario?

¿Te acuerdas de este Sr.?
El mismo que desde 1928 no hizo más que luchar por la democracia y los derechos civiles de los venezolanos. Gracias a él los venezolanos tuvimos conciencia de ser un país petrolero. El mismo que sufrió más de tres atentados atacado por el ala derecha por militares fascistas de extrema derecha patrocinada por agentes secretos de los Estados Unidos (los mismos sobre cuyas cabezas recae el asesinato del presidente J. F. Kennedy), y por el ala izquierda por terroristas comunistas patrocinados por la "ex"-URSS y sus esbirros cubanos. ¿Lo sabías?
Gracias a este hombre muchos de nosotros nacimos y crecimos en un país democrático e independiente, que negociaba con todos los países del mundo en condiciones de igualdad.  Gracias a este hombre estudiamos y muchos de nosotros pudimos llegar hasta la universidad.


Pasó que por culpa de este hombre, ¿te acuerdas de él? :
…y de sus escándalos (RECADI, Blanca Ibáñez y su vida libidinosa) te desesperaste y comenzaste a desear que regresara al poder aquél que encerró a muchos venezolanos no solo en prisión sino también en el campo de concentración de Guasina, torturándolos, matándolos de fiebre amarilla y disentería sólo por el hecho de hacer una reunión (fiesta) de más de 10 personas. En serio, ¿de verdad creíste que la gente del pueblo se la vivía en un carnaval o en un carnavalito permanente?


¿Te acuerdas de este Sr.?:
El que nacionalizó la industria del hierro (SIDOR) en 1974 y la del petróleo en el 76. El que durante su segundo mandato quiso introducir las reformas de descentralización (COPRE) en un Estado quebrado e hipotecado cuyo pueblo de en ese entonces 18 a 20 millones de habitantes, exigía el mismo tratamiento paternalista de estructuras diseñadas para tan sólo 9 millones de habitantes. ¿Lo sabías?
El mismo que por su vida de despilfarro y sus escandalosos lujos te hizo añorar una época idealizada de un dictador coronel que para la misma época vivía en un palacete equipado de calefacción de última tecnología en Madrid?


¿Te acuerdas de este Sr.? (qpd)

Este Sr. prestó su silla caliente a ese dictador que tanto comenzabas a añorar en 1998. (cf. https://www.youtube.com/watch?v=XFYeK2oSl5M&feature=youtube_gdata_player). En ese programa el dictador "aconsejaba" al próximo presidente de Venezuela, quien para entonces ya tenía nombre y apellido.

En verdad, ¿tan cándidos fuimos para no darnos cuenta de lo que se nos venía encima? En una de las partes de esa entrevista el dictador inclusive se jacta de cómo fue que los concursos de Miss Universo  los ganamos gracias a él, y a su política de inmigración que sirvió ¡para introducir elementos que mejoraron la raza!!!


¿Te acuerdas de esta entrevista?, una de las últimas ediciones de la silla caliente:

https://www.youtube.com/watch?v=E_ToRDzP3TI&feature=youtube_gdata_player
¿De verdad creíste que el entrevistador se lo comió? ¡Tarde piaste pajarito! 
Fueron muy buenos para matar al tigre y no se percataron de que resultaría imposible quitarle el cuero. El "bourrage de crâne" ya había comenzado y sin posibilidad de dar vuelta atrás. “Neoliberal”, “neoliberalismo”; saquen la cuenta de cuántas veces repitió esa palabra en vida. Tanto que los venezolanos que escapamos a ese bourrage de crâne y la escuchamos ahora después de su muerte no podemos evitar imaginar su odioso timbre de voz.


Entonces sí que debes recordar, con nostalgia, con lamento, con rabia o con desprecio a este Sr.:

Yo lo llamo el intrépido e increíble politikón. Un militar que decía ser de izquierda: ¡qué mejor fórmula para atraer electores de polos opuestos que durante los años 1960 no eran capaces de darse ni los buenos días! Sólo en nuestra insólita Venezuela eso pudo ocurrir.
Dices que gracias a él comenzaste a interesarte por la "historia" de tu país. ¿Cómo fue que entonces, de manera tan campante repetiste que Rómulo no fue más que un asesino cual lorito que aprende a hablar? ¿De verdad te interesaste por la historia de tu país o sólo te conformaste con escuchar el Aló presidente?
Cómo es que sostienes que no te han lavado el cerebro cuando permitiste que esos ojos se plasmaran cada 250 metros en una gran valla publicitaria, sobre un muro, o en una franela, de forma tal que cada vez que los ves se te viene a la cabeza la palabra legado???!!! Sería bueno que te interesaras también por la historia Stalin antes de auto-calificarte marxista-leninista.

El "Comandante". Un verdadero Robín Hood que robaba a los ricos para darle a los pobres, ¡tanto le dio a algunos de esos pobres que ahora son nuevos ricos! Ese mismo al que ahora, quieras o no, estarás obligado a rendirle culto como otrora se lo rendías a Simón Bolívar.

samedi 1 mars 2014

Pétition adressée par les Vénézuéliens et amis du Venezuela à Mme Irina BOKOVA, Directrice générale de l'Unesco


Maria Uzcátegui Moncada

Mme. Irina BOKOVA
Directrice général de l’Unesco
1 rue Miollis
75732 Paris Cedex 15


À Lyon, le 3 mars 2014
OBJET :
Pétition adressée par les Vénézuéliens et amis du Venezuela en France à Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’Unesco

Madame la directrice,

Les Vénézuéliens en France et les amis du Venezuela souhaiteraient attirer votre attention sur leur inquiétude quant au contenu idéologique de la table ronde organisée pour le prochain mercredi 5 mars 2014, de 10 heures à 12:30 autour de la thématique « De Bolivar à Chavez : Un legs pour le destin de l’UNESCO ».

Tout d’abord, la thématique de discussion risque d’être un sujet fort discutable d’un point de vue académique. Ainsi l’ont démontré des chercheurs reconnus à travers des recherches et la publication d’études critiques qui expliquent comment l’historiographie vénézuélienne du XIXe et du début du XXe siècle, a su recréer la figure de Bolivar à des fins politiques. Cela à servi à la construction d’un culte du héros national comme facteur d’unité nationale permettant de faciliter la gouvernance (voir en ce sens Germán Carrera Damas (1970), El culto a Bolívar ; ou encore Elías Pino Iturrieta (2003), El divino Bolívar : Ensayo sobre una religión republicana).

Depuis l’arrivée de Chavez au pouvoir cette utilisation et instrumentalisation de l’histoire à des fins politiques s’est vue fortement accentuée. L’Académie nationale de l’histoire a émis un communiqué le 3 mars 2006 afin d’attirer l’attention des chercheurs sur cette question et de rappeler la portée et l’application de la loi du 20 juin 1968, référée aux usages du nom, de l’effigie et des titres de Simon Bolivar et publiée dans le Journal Officiel du Venezuela sous le numéro 28.658. Plus grave encore, depuis la disparition physique d’Hugo Chavez une sorte de cathédrale à été bâtie à Caracas afin d’honorer la mémoire du « Comandante » créant ainsi une sorte de nouveau culte national. Cette cathédrale fut baptisée « La caserne de la montagne ». Non seulement ce lieu constitue un outrage à la mémoire des Vénézuéliens décédés durant les événements du 4 février 1992 et du 11 avril 2002, mais la possibilité de rapporter ce culte au sein d’une organisation internationale de la taille de l’UNESCO constituerait une atteinte au respect des droits fondamentaux des citoyens et aux droits humains. Depuis 2011, nombreuses ont été les plaintes formalisées et interposées par des Avocats vénézuéliens et des figures publiques, auprès de la Cour Pénale Internationale contre le défunt Hugo Chavez pour violation des droits humains et pour crimes de lèse humanité. Par ailleurs, une table ronde autour d’une telle thématique est de tout point de vue incompréhensible, eu égard des répressions violentes exercées par l’État vénézuélien durant les trois dernières semaines contre les étudiants qui manifestent dans le rues, lesquelles ont provoqué déjà une quinzaine de morts selon les sources officielles. Enfin, nombreux sont les Vénézuéliens et les amis du Venezuela qui s’opposent à voir remplacée la figure du Libertador Simon Bolivar, par celle d’Hugo Chavez.

Les Vénézuéliens en France et les amis du Venezuela sont stupéfaits devant la possibilité que l’UNESCO puisse cautionner une entreprise aussi outrageante, visant à manipuler la mémoire et l’histoire du peuple vénézuélien.

Madame la Directrice Générale, l’UNESCO a été créée sur la base de belles et nobles ambitions. Il lui est impossible de faillir dans sa mission sous l’influence de pressions politiques en violant les impératifs de vérité objective et critique à la base de toute éducation qui mérite ce nom. L’éducation, le progrès et la philosophie méritent de puiser leurs exemples ailleurs que chez un régime autoritaire qui viole impunément les droits les plus fondamentaux de ses citoyens : le droit à la liberté d’expression et à la critique constructive ; le droit à circuler en sécurité sur tout le territoire national ; la présomption d’innocence et le droit de manifester pacifiquement en respect de l’article 350 de la Constitution Nationale. Le Parlement européen vient d’ailleurs d’exiger du gouvernement vénézuélien de libérer ses prisonniers politiques à travers un communiqué de presse adoptée par 463 voix pour, 45 voix contre et 37 abstentions, en séance plénière du 27 février 2014 (voir document ci-joint).

C’est pour cette raison que les Vénézuéliens et les amis du Venezuela en France vous prient d’annuler tout événement ayant des prétentions scientifiques qui contribuerait à diminuer la crédibilité de l’UNESCO auprès des sociétés démocratiques du monde occidental.

Maria A. Uzcátegui,
Vénézuélienne, avocat, magister scientiae ès science politique.
Doctorante en histoire (LARHRA UMR 5109) et
chargée d’enseignement en Introduction à la vie politique française de 1870 à nos jours à Lyon 2-Lumière.