jeudi 16 mai 2013

Réponse ouverte à M. Szwed suite à une invitation pour un "Débat sur Chavez"




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À Lyon, le 16 mai 2013

Bonjour,

Tout d'abord, je vous remercie de l'intérêt que vous avez apportez à mon blog.


L'idée est intéressante. En revanche, je souhaiterais vous préciser que l'invitation à un débat entre un partisan et un détracteur de Chavez m'agace un peu. Je crains que cela ne devienne un combat de coqs.  J'ai visualisé le débat "Chavez gouvernait avec un micro, devant les caméras" et je ne peux que déplorer l'attitude agressive de Mme. Habel à l'égard de la chercheuse vénézuélienne.

Je ne vois pas clairement ce que ce débat pourrait apporter, eu égard de la situation très délicate que traverse aujourd'hui mon pays. Aussi, je trouve que les chercheurs français pro-Chavez manquent énormément de connaissances historiques approfondies sur le Venezuela, tombent facilement dans le piège du débat passionné pour une idéologie de gauche et prêtent facilement oreille à une théorie économique construite à partir des sources officielles de l'Etat de la République bolivarienne du Venezuela. La sainte parole de Chavez est la règle d'or des arguments des pro-Chavez. Vous m'invitez à débattre avec M. Lapierre, mais il se trouve qu'il analyse le contexte vénézuélien en passant à côté du fait que le Venezuela est un état mono-producteur qui vit de la rente pétrolière et, plus important encore, où l'Etat et le gouvernement détiennent toutes les ficelles d'une l'économie qui maîtrise des sommes extravagantes de devises étrangères, dont les hauts fonctionnaires peuvent disposer comme bon leur semble, pouvant négocier à leur guise avec les partenaires de leur choix. Les phénomènes du clientélisme politique et du néo-populisme passent toujours à côté des louanges que méritent les missions sociales. Je pense que ces deux questions sont fondamentales.

J'estime qu'une table ronde, avec plusieurs invités, spécialistes de différents domaines, moins partisans et plus objectifs pourrait apporter davantage des lumières sur la question vénézuélienne.

Le bilan économique de ces 14 dernières années est tout simplement catastrophique et voilà qu'on observe encore aujourd'hui, devant des preuves accablantes et indiscutables de ce qu'i s'avère comme étant l'une de pires gestions gouvernementales de notre histoire politique, économique et sociale, des gens qui sont encore aveuglés par des statistiques transversales, fondées sur des chiffes officiels, ventilant des résultats très douteux à propos de la réduction des inégalités au Venezuela.

En matière purement politique, on continue à défendre de manière acharnée la thèse selon laquelle l’opposition de "droite" (quand bien même cette opposition réuni des factions de gauche et de l'extrême gauche) a empêché le succès de la révolution socialiste. 

Du point de vue économique, ce n'est, d'aucun point de vue, justifiable que le Venezuela, pays producteur de pétrole et qui détient les plus grosses réserves mondiales, ait réalisé deux emprunts milliardaires à la Chine en 2011 et en 2012 pour combler le déficit public. Les expropriations des certains secteurs privés de l'industrie alimentaire n'ont donné aucun résultat. Par exemple, une production prospère comme celle que fut autrefois les "Lacteos Los Andes" se trouve aujourd'hui au bord de la faillite. Bien évidemment, les pro-Chavez et les pro-socialistes du XXIe siècle trouveront toujours des arguments pour démentir ou contredire les critiques, ainsi que des raisons pour justifier leur soi-disons "démocratie participative".

Du point de vue culturelle, les enjeux sont très visibles : une polarisation extrême, l'encouragement des divisions sociales et la réédition de notre histoire "nationale" dans un but idéologique n'ont en rien résolu le problème de base qui est celui d'assurer à tous les Vénézuéliens des conditions de vie dignes.

Probablement il n'y a qu'un point sur lequel l'opposition vénézuélienne et les partisans de Chavez pourraient se mettre d'accord et encore ; c'est celui relatif au programme de santé gratuite "Barrio Adentro". Aux yeux du monde entier, celui-ci est l'une de grandes réussites de cette "révolution bolivarienne", même s'il cela a été mis en place suivant les indications du gouvernement cubain. Or, ce programme est issu d'un contexte social tout à fait particulier où à nouveau, la rente pétrolière, a pu à elle seule assumer le mécénat d'un tel projet. Il faut savoir que dans le passé il y a eu aussi des programmes de santé gratuite, comme celui contre la malaria, la dengue, le choléra et contre le "mal de chagas" - maladie transmise par un insecte appelé "chipo". Il faut savoir que de nombreux cas de ces maladies ont été reportés au cours de sept dernières années sans que les fonctionnaires qui vivent tranquillement à Caracas se soucient de ce qui arrive encore dans les régions rurales du Venezuela, certes moins peuplées qu'auparavant mais non pas pour autant inexistantes. De même, on pourrait élaborer une longue liste de nouveaux cas cliniques, comme ceux issus des ETS, des cas de dépendance des substances toxiques (toxicomanie), pour ne citer que les plus importants en zones urbaines. Néanmoins, on peut dire que le programme Barrio Adentro a pu avoir de l'impact social, puisqu'il s'est déplacé des régions rurales aux régions marginales de la ville - véritable pôle de concentration des secteurs défavorisés de la population vénézuélienne -. Toutefois, ce programme a donné naissance à un modèle de santé où deux systèmes parallèles coexistent sans que le véritable problème des vénézuéliens d'accès aux soins et à la santé ait été attaqué : celui des coûts sur-élevés de la médecine privée qui, de loin, offre des services de meilleure qualité, notamment pour les soins; car Barrio Adentro ne peut pas aller au-delà d'une médecine primaire (préventive). De même, le problème des coûts sur-élevés des produits pharmaceutiques pour les traitements des maladies chroniques s'est aggravé avec le surendettement contracté par l'Etat, le revirement vers un modèle d'économie d'importation de tous les biens de consommation et l'inflation croissante. 

En résumé je pense que les esprits sont aujourd'hui trop agités pour donner un avis pertinent et dépassionné sur une histoire encore à chaud. Les gens qui n'ont pas assisté personnellement ou qui n'ont pas vécu de l'intérieur l'émergence et la déchéance du régime démocratique bi-partisan qui était en place avant l'arrivée d'Hugo Chavez ; les événements violents qui ont permis à Chavez d'apparaître sur la scène politique ; ses métamorphoses durant la campagne présidentielle et son changement de ton et de ligne de conduite politique une fois qu'il a été élu Président ; ses hésitations, ses dires et ses contradictions ; les persécutions politiques ; la mise en place progressive de son modèle socialiste ; le décalage entre sa politique l'intérieure et une politique extérieure qui donnait l'image d'un Chavez magnanime et d'un Président beaucoup plus humain que n'importe quel autre chef d'Etat, ne pourront apporter qu'une analyse bâclée sur l'histoire politique d'un pays marqué par la complexité du multiculturalisme et d'un accès accéléré à la modernité à travers l'argent du pétrole.   

Bien cordialement,

Maria A. Uzcategui


Suite de la discussion :




16 commentaires:

  1. Mes plus sincères félicitations pour cette réponse! Chapeau!

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  2. Estupenda respuesta y análisis de la situación en Venezuela. Felicitaciones !

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  3. Muy concisa y buena tu respuesta...ademas de estar redactada en un frances impecable...merci

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  4. Tres bien repondu,vous avez su prendre du champ entre les realites,les rumeures et les informations officielles. Francaise nee et residant au Venezuela j'apprecie et espere que votre these sera publiee pour avoir le plaisir de la lire.

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  5. Je suis d'accord avec les idées de Mme María UZCATEGUI. Très bon travail!

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  6. Exelente réponse, il aurai été dur de dire mieux!

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  7. Excelente respuesta! Felicitaciones y ojalá pudieramos verte a María Uzcategui participando en una mesa redona sobre Venezuela. Los supuestos especialistas e investigadores sociales franceses de ultra izquierda, tienen dos grandes velos sobres los ojos. El primero es su ideología que nos les permite ir mas allá de los cliches anti-imperialistas y partisanos y el segundo, el más grave, simplemente no saben de lo que están hablando, no conocen nada de Venezuela. Y en todo caso son como el peor ciego, que es el que no quiere ver.

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  8. tout à fait d'accord avec votre conclusion

    "En résumé je pense que les esprits sont aujourd'hui trop agités pour donner un avis pertinent et dépassionné sur une histoire encore à chaud"

    On peut le constater dans votre discour. Tellement passioné qu'il ne merite pas de faire partie d'un débat calme.

    Donc, très difficile de faire un débat "pour-contre". Après 14ans de processus, les postures doivent être beaucoup plus riches que "je suis trôp pour-Je suis trôp contre".
    Voilà l'exemple de ce blog

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    1. Parce que vous trouvez qu'il y a des postures vraiment plus neutres que celle que je tente de donner ? Vous me critiquez quoi au juste ? Expliquez vous un peu plus. Sinon, je devrais assumer que votre commentaire relève du simple outrage.

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    2. Après je comprends que les frustrations surgissent face à des évidences flagrantes de l'échec du chavisme sans Chavez...
      Je comprends que cela vous conduise avec tant de facilité à tomber dans la disqualification.
      Sachez que je ne voulais pas écrire sur la révolution bolivarienne ou sur l'actualité d'un pays qui es le mien justement par peur de ne pas me faire reprocher le fait de tenir un discours "passionné".
      Difficile de ne pas être passionné en période de crise.
      Je crois que certains passages de l'histoire de la France et de beaucoup d'autres pays en offrent aussi la preuve des engagements intellectuels pour ce que l'on considère comme juste.
      Dans tous les cas, sachez que je ne vous en veux pas de me lancer des accusation hâtives car je comprends la passion que les Français éprouvent pour les mouvements de gauche de l'Amérique Latine. Cela a permis de donner du souffle à une idéologie mourante dans l'Europe de la fin des années 1960, qui a su s'habiller des couleurs et de la joie de vivre qu'envahi les Caraïbes...
      Ayez une bonne fin de soirée !
      MAUM

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    3. merci de me répondre

      Je voudrais quand même préciser que, en cas de absence de réponse de ma part, ou de la part de quelqu'un d'autre, c'est pas très enrichissant d'assumer que c'est qu'un outrage. Oui, c'est plus confortable. Mais, si jamais vous recevez pas de réponses à des questions, je vous invite à penser, en lieu d'à la théorie de l'outrage, à que la personne ne fréquent pas votre page (comme c'est mon cas) et que ses critiques sont, peut être, cohérentes.
      Dans votre argument je trouve une manque de rigueur qui peut être imputée à la passion dont vous dites vous êtes victime.
      D'abord, vous lisez dans les pensées de votre opposant et faites un résumé de ce qu'il expliquerait dans son intervention du débat. C'est facile de parler à sa place et au même temps refuser de parler avec lui.
      Seconde, si vous essayez de montrer que son analyse passe à côté de bcp de choses essentielles, j'attends, en tant que lecteur, que vous soyez fidèle à une lecture plus vaste des aspects positifs et négatifs.
      Sur ce point deux choses:

      1-la prmeière. J'ai vu des choses de votre opposant sur internet. Il écrit des choses passionés, certes. La video lors de son entretien à la télé montre, par contre, deux choses bien intéressantes. Il remarque plus d'une fois la dépendance pétrolière du Venezuela. Revisez alors votre affirmation la-dessus.
      Puis, Il admet le rôle joué par l'émotion lors des dernières elections. On dirait pas alors que votre description est fidèle.
      Là, peut-être je me trompe. Si vous connaissez l'avis de votre opposant au délà de ses publications sur le net, vous aurez une image plus fidèle que celle que j'ai, qui corresponderait plus avec le profil donné.

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    4. 2- C'est ap`res votre (pré)jugée que l'on attend une analyse mesurée de votre part. Mais... je continue à attendre.
      Vous aprlez de chiffres officielles de pauvreté, inegalités... sans en souligner l'importance et en les remettant en question!!
      Les chiffres sont officielles, effectivement. Mais officielles de la CEPAL, reconnues par l'ONU alors. Si on est critiques avec sa méthodologie ok, c'est possible. Mais dans ce cas il va falloir penser à remettre en question toutes les chiffres recuperées par l'ONU, indépendamment du pays. En tout cas, en Venezuela, dans les derniers deux mois certains ont du mal a accepter quelques chiffres!
      Si l'on reconnaît la totalité ou, au moins une partie des chiffres il faut avouer une réussite énorme, qui se traduit en termes de bienêtre direct pour des millions de personnes.
      Vous dites que c'est un pays monoéxportateur de pétrole. On est d'accord. C'est l'un des principaux defis du pays. Vous dites aussi que il faut tenir en compte l'"accès accéléré à la modernité à travers l'argent du pétrole" Completement d'accord.
      Mais il faut bien trouver la place à cette exigence. C'est une exigence qu'on fait à un gouvernement qui a pu incorporer à une partie enorme de la poblation dans des re´gimes de consommation correspondants à la richesse crée dans les pays. Votre critique serait impossible à faire dans une société où la plupart de la poblation reste ecartée des sphères de discussion et décision politique et économique.
      Au fur et à mesure que l'économie CAPITALISTE venezuelienne se développe, des nouveaux défisemergent ("l'inflation" (vous avez suffert linflation pre-chavez nest pas?), "surendettement" (faudrait comparer avec les pays européens!), rareté dans les supermarchés, polution environnementale, securité sociale...). Un chaviste serait content d'entendre votre discours! On dirait que les discussion partent d'accepter une avancée sociale!!
      Par rapport à 'la mise en place progressive du modèle socialiste'. Vous voulez la meler dans le pot-pourri des points négatifs.
      Votre dernier point me laisse plus tranquile.Après avoir fait un bilan extremement négatif du gouvernement 1999-2013 vous admettez être influencée par la cojoncture au moment où vous écrivez les lignes.
      Vouilà, ça c'était mon argument plus largement expliqué, comme vous l'avez demandé dans votre première réponse.
      Si vous avez encore envie de répondre (comprendo que haya sido tan pesado que no te queden ganas:) ), je promets rien de ma part. Je suis tombé sur votre blog indirectement et je ne sais pas quand je repasserai.
      Ps: Faites attention à la deuxième réponse, ça glisse: Contraire à vos hypothèses, je ne suis pas chaviste et je ne suis pas français.

      Je ne suis pas chaviste, mais en faissant une comparation avec les gouvernements ailleurs, je pourrais dire que les lignes génerales du projet bolivarien sont une réference pour le monde. Or, comme je m'attends beaucoup de ce projet, toutes les choses qui puissent paraître contradictoires vont reveiller ma critique plus fortement que si ça venait d'un gouvernement dont j'attends rien (comme c'est la norme dans des autres pays)

      Je suis espagnol. En lieu de sortir de trucs sur la france des années 60, vous pouvez mainentant me parler plutôt de la nostalgie caudilliste de la part de la gauche espagnol envers notre 'caudillo'.

      merci et desolé de la longeur!!

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    5. Tout d'abord, permettez-moi de confirmer que vous m'avez heurté lorsque vous vous êtes permis tout simplement d'affirmer que je ne méritais pas de participer à un débat sans vraiment creuser dans le blog ou vous donner la peine de lire autres articles en ligne.
      Par ailleurs vous portez pas mal d'accusations à mon égard : faire un pot-pourri anti-chaviste en ne mettant uniquement en valeur que ce qu'il y a de négatif d'un système dont, comme vous l'avouez vous même, vous espérez beaucoup de choses revient à dire que vous refusez d'accepter mes arguments parce qu'ils vont à l'encontre de vos attentes personnelles.
      A pesar de que el tono que ud usa ciertamente es arrogante y pesado, je ne vous laisserai pas sans réponse. Or je doute fort qu'elle produise un quelconque effet. Vous semblez avoir les idées bien claires et vous assumez de fait ce qui pourrait être mon positionnement politique et mon jugement personnel à l'égard de la révolution bolivarienne.
      Sachez que si j'ai fait une réponse en deux parties c'est parce que j'ai préféré d'emblée vous laisser en clair que je déplore toute position engagé à l'égard d'un thème tellement complexe. Je n'attends pas désespéramment à ce que vous retombiez sur mon blog ou à me faire lire par 10 millions de personnes. J'écris par plaisir et pour faire un échange constructif avec ceux qui veulent bien y participer, par pour poignarder les gens avec l'usage de la parole. Il y a déjà suffisamment de polarisation dans mon pays pour en rajouter une couche.

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    6. Contrairement à ce que vous soutenez je ne suis victime d'aucune passion dans mon raisonnement. J'essaye tout simplement de raconter une réalité que beaucoup des gens préfèrent ignorer. Si réduction des inégalités il y a eu, c'est au prix de l'anéantissement de la classe moyenne; si promotion de la culture et éducation gratuite pour tous il y a eu, c'est au prix de la censure à l'égard de toute critique et d'une progressive idéologisation et d'une réédition de l'histoire sociale et politique vénézuélienne à des fins politiques. Cela ne veut absolument pas dire que je suis une nostalgique des années 80 ou 90. Cela veut dire, tout simplement, qu'on ne peut pas, fondés sur la rancune qu'a pu éveiller un système politique en crise, effacer l'oeuvre politique d'Action Démocratique et de Copei dans leurs débuts; la création dès le début des années 1940 des premiers syndicats, la création d'une législation avancée en matière de l'environnement et en matière sociale.
      Par ailleurs, est-ce que le système de santé marche réellement de la manière dont on l'entend en dehors des frontières vénézuéliennes ? Ce n'est pas sûr. Entre l'année dernière et cette année le mécontentement n'a fait que s'accroître, y compris dans les classes populaires, et cela, mon cher lecteur, est une réalité que le gouvernement du Venezuela a de plus en plus de mal à maîtriser.
      Ce que j'ai pu critiquer à M. Lapierre, c'est de réaliser une analyse encore transversale sans tenir compte de la longue durée et de l'histoire d'un pays qui remonte au-delà des années 1990. Il compare deux pays qui quand bien même sont proches d'un point de vue culturel, ne le sont pas pour autant du point de vue de l'histoire politique.
      Et oui, tout à fait, je remets fortement en question les chiffres officiels, y compris ceux de l'ONU, de la FAO et de tout autre type d'analyse transversale fondée sur un questionnaire fermé. Je suis complètement contre cette ligne de recherche. Je trouve qu'elle délaisse l'aspect humain de nos sociétés et en donne une lecture mathématique et incomplète.
      J'ai extrêmement de mal avec les analyses biaisées et je suis extrêmement méfiante. C'est peut-être pour cela que je me suis penchée pour l'histoire et que je me suis un peu écartée de la science politique pure et dure.
      Après, il est vrai que je ne connais pas le travail de M. Lapierre dans son intégralité.
      Par rapport à vos autres critiques, je ne nie pas qu'il y ait eu un divorce social au Venezuela à l'égard des secteurs défavorisés et je me garde de le dire à la fin du documentaire que j'ai traduit et posté sur ce blog.
      Quant à l'inflation vous me donnez un argument complètement simpliste et réducteur. Comparer les niveaux de l'inflation actuelle de l'économie vénézuélienne avec ceux éprouvés dans le passé alors que le prix du barril de pétrole est passé d'un peu moins de dix dollars dans les années 1990 à un prix supérieur aux 150-160 dollars et qu'il tourne aujourd'hui autour des 100 dollars et tout simplement surréaliste !
      Vous êtes tout excusé. Je vous remercie de vos précisions et je n'ai rien à vous reprocher par rapport à l'étendue de votre réplique car j'apprécie le fait que vous m'ayez donné plus d'arguments.

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  9. Bonjour! etes vous la Maria Uzcategui qui a fait un échange avec la France (Annonay, lycée Boissy d'Anglas) en 1997? Je suis Yael, on s'entendait bien...

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    1. Oui, c'est bien moi ... ça va ? Contente d'avoir de tes nouvelles !

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